Agrumes-Passion

Bonsoir,
Avez vous une idée sur ce qui a rongé le tronc de mon semis de citronnier de 2 ans
Merci

escargot, limace

Je pense aussi à des limaces. C'est le tye de dégâts qu'elles peuvent faire ....

thechti a écrit :Je pense aussi à des limaces. C'est le tye de dégâts qu'elles peuvent faire ....

Au sortir du dernier hivernage, sur un joli clémentinier
espagnol [clemenules?], j'ai trouvé des excoriations (sèches)
assez semblables.
J'ai cru à des choses beaucoup plus graves;
J'ai coupé sous tout ce qui avait été attaqué et balancé du fongicide.

Si j'avais su que ce n'était que dégâts de limaces,
je n'aurais pas perdu mon sang froid

escargot, limace

Oui, mais ce qui est bizarre c'est que les feuilles ne soient pas touchées?

Voici les excoriations que j'ai découvertes en avril 2012,
au moment de sortir ce clémentinier.
Le bourrelet de cicatrisation était déjà partiellement formé.

J'ai cru à des choses beaucoup plus graves qu'une fringale de limaces.
Je lui ai fait une méchante coupe d'incorpo
et appliqué un traitement antifongique.

Huit mois plus tard, il se porte bien. Aucune perte d'écorce n'est réapparue,
mais j'ai dû, tout l'été, contrarier les têtes de saule
que ma taille brutale avait générées.

Si ce n'étaient que des attaques de limaces, je regrette ma
rapidité à dégainer le sécateur.
Le remède était-il disproportionné avec le mal?
La réduction de retour de sève n'aurait pas été bien grave,
comme un cran spontané?

mais j'ai dû, tout l'été, contrarier les têtes de saule
que ma taille brutale avait générées.

Qu'entends tu par têtes de saule?

Sylvain a écrit :Qu'entends tu par têtes de saule?

Une prolifération de petites pousses très serrées,
ressemblant à un balai, juste en dessous de la coupe.
L'expression vient, j'imagine, de l'allure que prend le saule osier
après avoir été tondu la saison précédente pour récolter du lien.

Beaucoup d'arbres font ça, quand on les rabat trop vigoureusement.
Ce printemps, j'ai dû fortement élaguer deux oliviers qui n'avaient
pas tellement apprécié les facéties du dernier réchauffement climatique .

Sur chaque moignon de charpentière conservé, une trentaine
de rameaux ont percé, à touche touche.
Sans intervention précoce, cela donne un faisceau touffu et rabougri,
et l'on fatigue l'arbre.
On doit alors pincer la presque la totalité des pousses pour n'en garder que deux ou trois
parmi les plus belles qui reconstitueront la charpente.

Je ne retrouve pas l'expression "tête de saule" dans le dico.
C'est peut-être un régionalisme, ou du jargon d'arboriculteur.
Si tu connais l'expression correcte, ne te gène pas de traduire.
Une autre expression "balai de sorcière" correspond à un
foisonnement analogue, mais on ne l'emploie que dans des cas
pathologiques, d'origine crypto, je crois?

OK, merci.
Oui, les balais de sorcières c'est autre chose.

on appelle ça un (taille en) têtard....
A l'origine ce n'était pas uniquement pour les saules, on se servait de cette taille de haies bocagères pour nourir les bêtes en hiver ainsi que pour se chauffer et fabriquer moulte choses...maintenant c'est plus la marque de fabrique de la DDE ou du service espace verts

"balai de sorcière"

J'en ai cherché par chez moi dans les boisements, jamais trouvé...je ne sais plus ou j'ai vu ça, mais certains passionnés auraient réussi à sélectionner des cultivars d'arbres nains de cette manière, l'exemple dont je me souviens étaient un chataîgner...ça ressemblait à une cépée naine et qui les reste..

bref je dévie du sujet....

[quote="foufouche"]on appelle ça un (taille en) têtard....

Exact, c'est le mot le plus fréquent, je ne le retrouvais plus, merci.
Mais, de mémoire, défaillante, je suis à peu près sûr que "en tête de saule"
ou même "en tête de chat", sont aussi employés, dans certains coins.

Quant au balai de sorcière, si tu veux le reproduire, c'est une maladie crypto
(ah, ces champignons )
tu la conserveras sans difficulté par bouture,
pas besoin de greffe..
Encore que, pour transmettre les maladies,
un greffoir mal désinfecté fasse des merveilles...

edit Mais tout ça ne me dit pas ce qui avait attaqué l'écorce de mon clémentinier