Les Pesticides, un mal dont on peu se passer?

Pour parler de tout et de rien...
dddemars
Petit baliveau
Messages : 97
Enregistré le : 28 janv. 2010 00:25

Message par dddemars »

bouladou a écrit :Sans aller jusqu'à la lutte biologique intégrée, qui au niveau de l'amateur est surement encore peu accessible, parfois et certainement couteuse, peu évidente, si ce n'est impossible à gérer, avec les facteurs limitants que constitue le diagnostic et les moyens à mettre en œuvre etc....... Respectez les prédateurs/faune environnante est le premier pas comme le dit Eddy67!!!! rien de mieux que la biodiversité pour établir un équilibre....(la permaculture est un bon exemple de ce qui se fait de mieux je trouve..)...
Ce matin, en ouvrant mes volets, j'ai vu deux petits titis (je n'ai pas reconnu l'espèce : blanc, gris, marron, et un peu ébouriffé, ils s'étaient pas passé le peigne dans les plumes) qui me nettoyaient les sarments de la treille. Je sais pas s'ils y trouvaient grand chose, mais si la vigne avait été traitées, soit ils se seraient empoisonnés, soit ils seraient partis manger ailleurs, ce qui autorise une future prolifération de bébètes sans prédateurs. Et en plus j'aurais pas été mis de bonne humeur de si bon matin !
En jardin pour un particulier, l'absence totale de traitement aide à l'établissement de la diversité et l'installation de prédateurs (oiseaux, hérissons ... ). On peut corriger par une lutte mécanique les éventuelles proliférations : éliminer les pucerons au jet d'eau, ramasser (et manger) les escargots ...
dd
Avatar du membre
Felicia
Pétale batifolant
Messages : 719
Enregistré le : 27 avr. 2010 08:23

Message par Felicia »

Tout comme dddemars, la présence des oiseaux dès le matin m'enchante. Ils viennent se nourrir des fruits d'une haie de lierre et sillonnent tout le jardin à la recherche de vers, d'insectes. L'an passé, alors que depuis deux ans des mésanges nichaient au printemps dans une vieille boîte à lettres hors d'usage, les petits se sont trouvés abandonnés et sont morts. Le couple n'est plus revenu nourrir la portée. Ils ont probablement été empoisonnés et les petits avec. Cela s'est fait très rapidement et je n'ai rien pu faire pour sauver les oisillons.
J'ai pesté contre les pesticides probablement utilisés par mes voisins d'autant que j'ai pris le parti de n'utiliser au jardin que des purins, compost, paillis, rien de chimique ( puisqu'il en va aussi de ma santé!) sauf cas extrême, qui ne s'est pas encore présenté.
C'est une autre façon d'envisager son rapport à la nature. C'est elle qui nous dit ce qui convient. Il faut prendre son temps mais le résultat est probant. :D
Répondre