dom95 a écrit :Mais qui donc les rédige?
Bonne question ! Ça dépend sûrement des pépinières, mais dans un certain nombre de cas, je penche pour des prestataires externes (peut-être directement l’imprimeur ?) qui n’ont certainement pas la passion des agrumes et qui font le travail très vite.
Par exemple, l’étiquette du faustrime de mon frère a une photo qui représente des australasica : je soupçonne que la personne chargée de faire l’étiquette a simplement tapé "finger lime" sur Google Images et piqué la première image un peu jolie qu’elle a trouvée.
Parfois, l’étiquette comporte un mode d’emploi en plusieurs langues et comporte des informations contradictoires selon les langues.
Ça arrive heureusement que l’étiquette identifie correctement la variété, soit illustrée par une photo qui correspond à la variété et donne quelques informations sur la période de floraison, l’engrais à apporter etc.
J’ai toujours été étonné que l’acheteur particulier ne puisse pas exiger du vendeur de savoir exactement ce qu’il achète : quelle variété, de quelle provenance, greffée sur quelle variété de quelle provenance.
J’ai lu que tous les agrumes vendus dans l’UE sont soumis au passeport phytosanitaire européen, mais seulement pour la vente entre professionnels : sauf risque précis, le vendeur n’a pas besoin de le donner au client particulier. Toutefois, ça veut bien dire que le vendeur qui importe ses agrumes a (en principe) reçu pour chacun un papier avec la désignation du produit : dans ce cas, il devrait pouvoir renseigner le client final.