jm a écrit :
Ce qui semble notable pour lui ou les rédacteurs des articles d'après les conclusions :
-L'intérêt du PT en PG pour la résistance au froid.
-La possibilité de l'utiliser pour créer des hybrides.
-L'intérêt du satsuma au nord de la zone de l'oranger.
Ce qui est déjà bien pour l'époque.
- Tout d'abord, le domaine de prédilection de Georges Couderc (1850-1928) est la vigne, il ne s'est intéressé aux agrumes que sur la fin de sa vie, il décède en 1928, soit peu de temps pour expérimenter des recherches sur des agrumes dont la période juvénile est importante.
Il est également important de comprendre l'environnement économique et politique de cette époque pour situer le cadre de ses recherches.
- Les publications datent des années 20, soit au sortir de la première guerre mondiale à un moment où la vie en France et en Ardèche est particulièrement difficile, la France est exsangue, sans parler de l'impact de la grippe espagnole qui à décimé de nombreuses personnes en Ardèche comme dans le reste de la France. (A titre d'information, une branche de la famille Couderc moins fortunée vivait à Sablières et ne subsistait aux hivers rigoureux qu'en mangeant des châtaignes). La culture des agrumes restait plus que confidentielle à cette époque où à Noel les enfants recevaient une mandarine comme cadeau.
- Ses expérimentation étaient réalisées en Ardèche qui est bien loin de la zone de l'Oranger, sans les moyens financiers d'Universités Américaines et du secteur de l'agrumiculture dont à pu bénéficier des chercheurs américains plus illustres.
En dépit de tous ces facteurs, sa contribution reste importante dans les domaines suivants : hybridation - acclimatation -sélection de semis...
Je pense que ceux qui ont lu les articles ont du être surpris que Satsumas, Citranges et Poncirus faisaient l'objet de recherches au début du 20 siècle dans l'Ardèche alors que les satsumas ne sont dans les jardineries que depuis moins de 10 ans.
Quels sont les chercheurs qui ont pris la relève entre 1930 et 1958, date de création du centre de recherches de San Giuliano ? Alors ce n'était pas seulement "bien pour l'époque" mais totalement avant-gardiste.
Je pense que si l'un d'entre nous parviens à trouver une mandarine issue de semis pouvant résister à un -14°, cet arbre méritera bien de porter le nom de ce chercheur qui aurait surement été un membre actif d'Agrumes Passion à la section des rustiques.